Voyager Golden Record: le blues de l’espace

 

HEADBANGING SCIENCE N°43

Blind Willie Johnson, Dark was the Night, Cold was the Ground

 

A l’occasion du trépas de David Bowie en janvier 2016, la surcouche commémorative de Chris Hadfield interprétant Space Oddity dans l’ISS nous a rappelé combien la star était littéralement proche des étoiles. Mais sa musique n’est pas celle qui aura voyagé le plus loin dans l’espace. Il s’en faut même de beaucoup.

Un chanteur de gospel et de blues noir américain du nom de Blind Willie Johnson (1897-1945) a en effet pulvérisé Bowie. À dire vrai, il le distance même à chaque instant un pe plus à la vitesse respectable de 59 000 km/h[i] et on n’est pas près de le revoir puisqu’il a officiellement quitté le Système solaire. Il n’atteindra les faubourgs de la prochaine étoile que dans 40 000 ans – en matière de tournée interminable, c’est une performance qui force le respect.

Avant de comprendre comment ce pauvre Blind Willie Johnson s’est retrouvé aussi loin de sa planète natale, écoutons un peu à quoi ça ressemble :

On a connu plus guilleret. Mais, il faut dire que Blind Willie Johnson était devenu aveugle à l’âge de 7 ans après que sa belle-mère lui eut jeté du vitriol au visage : ça ne pousse pas à la franche rigolade. L’histoire a retenu de lui 30 morceaux enregistrés, dont plus de la moitié de duos avec madame. Titre inclassable dans sa discographie, Dark was the Night, Cold was the Ground a été repris par Ry Cooder pour la musique de Paris Texas. Mais il est aussi et surtout connu pour figurer sur le « disque d’or » de la sonde Voyager.
 

Blind Willie Johnson, disque d’or !

Le Voyager Golden Record est un disque embarqué à bord des deux sondes spatiales Voyager, lancées en 1977, qui reprenait le principe de la « bouteille à la mer interstellaire » inauguré par les sondes Pioneer. Ses 12 pouces de cuivre plaqué or contiennent une sélection de sons et d’images censés dresser un portrait de la Terre et de l’humanité pour l’édification d’éventuels auditeurs extraterrestres : 116 images ; des salutations (qui bizarrement ne sont pas identiques) en 55 langues ; 21 sons de la Terre ; 28 morceaux de musique, dont notre Blind Willie Johnson ; et en bonus track, une lettre au « formidable univers » signée Jimmy Carter, président des États-Unis et Kurt Waldheim, alors secrétaire général des Nations Unies.

L’histoire du disque en elle-même est connue ; je vous renvoie à sa page officielle Nasa ainsi qu’au site laboiteverte.fr qui a eu la bonne idée de compiler toutes ses photos et illustrations afin de vous donner un aperçu de comment on faisait de la médiation interstellaire des connaissances il y a 40 ans. Sachez également qu’un nouveau label « à l’intersection de l’art, des sciences et de la musique », Ozma Records, a eu la fine idée de lancer une souscription sur Kickstarter pour éditer une luxueuse boxset vinyle pour le 40e anniversaire de Voyager… Bilan, 1 168 590 $ récoltés à l’heure où j’écris. Il y a des bouteilles à la mer qui rapportent plus que d’autres… Tout ça pour pouvoir écouter un chant d’initiation d’une fille Pygmée, la gavotte en rondeau de la partita n° 3 et des flûtes de pan des Îles Salomon ! Et Dark was the Night, Cold was the Ground, bien sûr…

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Mais, me demanderez-vous – et si vous ne me le demandez pas je vous le dirai quand même – pourquoi diable Dark was the Night, Cold was the Ground ? L’espace n’est-il pas déjà suffisamment triste et froid comme cela ?

Outre Carl Sagan, déjà à l’origine des messages universels des sondes Pioneer, les responsables de la programmation musicale de Voyager étaient l’astronome Frank Drake, les écrivains Ann Druyan, Timothy Ferris et Linda Salzman-Sagan, l’artiste Jon Lomberg et les ethnomusicologues Robert Brown et Alan Lomax. En expédiant cette espèce de jukebox approximatif dans l’espace, tous faisaient un certain nombre de paris risqués.

Le premier – et le plus évident – concerne le projet voyager dans son ensemble : il faut que quelque chose quelque part reçoive ce truc et y prête la moindre attention. Compte tenu du fait que Voyager est censément conçue pour non seulement nous survivre mais encore survivre à notre étoile, on imagine que la probabilité n’est pas nulle. En tout cas, on a tout notre temps.

Il faut également envisager, même si nos environnements sont complètement différents, que les extraterrestres ont des points communs biologiques avec nous. Dans la mesure où, après tout, nous sommes constitués de la même « poussière d’étoile », comme aurait dit Sagan, pourquoi pas.

Supposons donc que ces conditions préalables soient remplies. Il faut maintenant et que notre sympathique auditeur extraterrestre soit suffisamment futé pour déchiffrer le mode d’emploi joint au Golden Record. Les disques montés sur la carcasse de Voyager étaient en effet accompagnés d’une tête de lecture adéquate et d’un mode d’emploi détaillé pour assembler le phonographe qui permettrait de lire cette belle compilation dédiée « aux créateurs de musique de tous mondes et tous temps ». Selon Carl Sagan, les instructions devaient être déchiffrables par n’importe quelle intelligence extraterrestre ayant acquis un statut technologique similaire au nôtre. Évidemment, il y avait un risque de tomber sur des gars mal dégrossis qui auraient préféré manger les disques, mais Sagan était un type optimiste (il n’imaginait pas que, de nos jours, des étudiants qui n’ont pas connu les vinyles sont capables de croire que pour lire un 45 t il faut faire tourner la platine 45 fois… Cette anecdote est véridique).

Glissons sur ce point : on peut toujours supposer que les hipsters galactiques du coin ont relancé la mode du vinyle. De toute façon, comme nous allons le voir, l’intérêt du Golden Record va bien au-delà de ces considérations triviales.

 

La musique est-elle universelle ?

Mais au fait, pourquoi envoyer de la musique dans l’espace ? Parce que « la musique » est universelle ? Mais universelle jusqu’à quel point ? Au sens local : c’est-à-dire un peu sur tous les continents de notre petite bille bleue, et pour la seule espèce Homo sapiens, dont Platon disait qu’elle avait les oreilles faites expressément pour écouter de la musique ?[ii] Ou alors vraiment au sens cosmique ?

Sagan & co faisaient le pari que c’était au sens cosmique. Or ce n’est pas même pas évident, à l’échelon local. Selon les données de l’anthropologie, la musique pourrait ne pas être un trait commun à absolument toutes les cultures (terriennes). Le village d’Astérix amusical serait la tribu des Yanomani si l’on en croit le témoignage d’un anthropologue qui, alors qu’il faisait écouter à un shaman un quartet de Mozart, se vit demander en retour : « Quelle langue parlent-ils ? » Bien que les Yanomani chantent en rythme et en mélodie, le concept de musique leur est étranger et ils n’utilisent par ailleurs aucun instrument. Dans d’autres cultures, le mot musique est également absent. Cela dit, il semble s’agir de cas isolés. L’absence de musique dans certaines sociétés ne permet pas d’invalider l’idée que notre aptitude à la musique est profondément ancrée dans le bagage cognitif et biologique de notre espèce – pour d’obscures raisons, certaines cultures n’ont toutefois pas exploité cette capacité. Dans d’autres, musique et danse ne sont simplement pas dissociables. Et dans un grand nombre, l’idée que l’on puisse noter la musique par écrit, à la façon d’un texte sonore, et a fortiori en faire un objet d’étude, est tout bonnement impensable. Tout ceci pose évidemment souci pour Voyager : il est tout à fait possible que des auditeurs extraterrestres, tels des Yanomani de base, ne tirent des enregistrements de notre génie musical aucune information qui fasse sens.

C’est d’ailleurs ce que soulignent deux chercheurs, Larry Polansky compositeur et professeur assistant de musique au Dartmouth College et Stephanie Nelson, rédactrice technique au JPL (Nasa) et doctorante en communication, qui sont revenus sur l’épopée musicale intergalactique Voyager en 1993 dans un papier paru dans le Journal Of Applied Communication Research [iii]. Ils y tirent une série de fils de réflexion passionnants.

Ils montrent notamment que l’interprétation que notre auditeur d’outre-espace fera de ce qu’il entend est beaucoup moins évidente qu’il n’y paraît. La musique qui fonce en dehors de notre système solaire s’inscrit en effet dans un contexte social et culturel donné. Un contexte humain, qui plus est.

L’ethnomusicologue américain Alan Merriam, rappellent-ils, définissait la musique comme une triplette concept/comportement/son. Si vous n’avez aucune idée de la nature de ce que vous écoutez et du comportement à adopter en l’entendant (par exemple, si vous pensez vraiment qu’il faut chercher la Nouvelle Star pour l’écouter et non pour lui couper les cordes vocales sans anesthésie), alors vous ne pouvez pas dissocier la musique d’un banal son. Et si vous êtes un extraterrestre, il y a toutes les chances que ce soit le cas. Ainsi que le résument Stephanie Nelson et Larry Polansky : « il est peu probable que beaucoup d’information sur l’utilisation de la musique et sur sa signification sociale soit délivrée par sa structure sonore seule. »

Conscients de cet écueil, les responsables du projet intégrèrent aux images gravées sur le disque une photographie d’un quatuor à cordes en train de jouer et une partition musicale.

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Quelle chance cette image a-t-elle de faire sens pour des extraterrestres alors que bon nombre de Terriens ne sauraient eux-mêmes l’interpréter ? Probablement aucune. Elle ne dit rien sur la musique elle-même, non plus que sur son contexte de réception, sur l’activité des musiciens ou le plaisir de l’auditeur. Une photo d’une usine de montage de brouette apporterait sans doute autant d’information.

Le pari d’envoyer de la musique dans l’espace a donc toutes les chances d’échouer. Les extraterrestres peuvent très bien au cours de leur histoire évolutive, n’avoir jamais eu besoin de pouvoir discriminer la hauteur, l’intensité et le timbre d’un son (si tant est que la structure de leur cerveau et de leur système auditif le leur permette), et, de toute faço,n la musique n’est pas un langage universel. « Les traditions musicales sont même probablement les produits les plus ésotériques de nos cultures », a même écrit l’ethnomusicologue John Blacking. Fermez le ban.

 

Nuits moscovites et nu intégral

Rendons justice à Sagan, le côté aléatoire de l’expédition était tout à fait assumé. « Les sondes Voyager ne seront peut-être jamais trouvées par une quelconque société extraterrestre. Mais faire ce disque nous a procuré l’opportunité unique et de regarder notre planète, notre espèce et notre civilisation dans son ensemble, et d’imaginer le moment où nous entrerions en contact avec une autre planète, une autre espèce et une autre civilisation », a reconnu l’astronome.

L’intérêt scientifique de l’expérience du Golden Record est donc sans doute ailleurs : réaliser une compilation représentative de la diversité des cultures musicales de la Terre. Rien que ça. Si vous tergiversez de longues heures pour savoir quels seraient vos 5 disques préférés à emmener dans une île déserte, sans doute mesurerez-vous la portée de l’exploit : c’est encore plus complexe quand l’île déserte est dans l’espace. Polansky et Nelson se penchent longuement sur la sélection des musiques opérée par l’équipe de Sagan et vous allez voir qu’en matière de méthodologie, la Nasa peut être assez pifométrique.

Conçu, coordonné et enregistré en peu de temps avec un budget de bouts de ficelle, le projet du Golden Record ne fut pas une partie de plaisir. Dès qu’il s’agit de donner à voir ou à entendre, se pose en effet la question de savoir ce que l’on doit – ou ce que l’on a le droit – de donner à voir ou à entendre. Pas trop flower power, et échaudés par le « scandale » de la plaque Pioneer[iv], les responsables de la Nasa s’opposèrent ainsi à ce que des images montrant du nu intégral soient sélectionnées. Pour ce qui est de la musique, la gestion des droits fut un casse-tête. Les quatre Beatles donnèrent ainsi leur autorisation pour que soit utilisée Here Comes the Sun, mais aucun d’eux ne détenait les droits sur le morceau… Diplomatiquement, ce ne fut pas non plus de la tarte. Il fut demandé au gouvernement russe de soumettre un titre représentatif de la musique russe (catégorie qui ne faisait évidemment aucun sens). Il proposa Moscow Nights, la chanson la plus populaire du pays. Elle fut recalée pour « hideur » et un chant géorgien inconnu la remplaça.

Ces petites contrariétés n’étaient rien au regard des questions de fond auxquelles étaient confrontés Sagan et son équipe : comme s’assurer de la diversité et de la représentativité des morceaux choisis ? Sur quels critères se baser ? Et surtout, comment faire pour tout ce qui n’était pas européen, et donc largement inconnu de l’équipe ?

L’ethnomusicologue Alan Lomax, qui avait développé toute une méthodologie (controversée) pour établir une taxonomie des cultures musicales se heurta à un Sagan qui était plus attaché au contenu émotionnel de la musique sélectionnée qu’à la scientificité du mode de sélection. Il fit comprendre à Lomax qu’il pouvait se garder sa méthodologie. L’autre musicologue de l’équipe, Robert Brown, devait convenir qu’il n’y avait finalement aucun moyen d’établir des critères de choix objectifs et que l’affaire se résumait à une question de politique, où chacun essayait de faire prévaloir ses choix. Et par dessus le marché, les deux musicologues avaient des vues divergentes…

Parce qu’il était question de science tout de même, trois critères furent retenus : la diversité géographique ; la diversité culturelle ; la « bonne » musique.

Pour la diversité géographique, ce n’était pas très compliqué. On coupa la Terre en parties et on piocha un peu de musique dans chaque.

La diversité culturelle était un peu plus épineuse. Pour chaque grand ensemble ethnique et économique reconnu coexistaient en effet plusieurs sous-ensembles plus ou moins représentatifs. Comment, par exemple, évoquer la culture musicale de l’Amérique du premier XXe siècle ? Les responsables du projet auraient pu choisir Gerschwin. Ils choisirent à la place d’envoyer vers les étoiles le blues déchirant de Blind Willie Johnson, un pauvre bougre handicapé, qui chantait dans la rue pour faire la manche et devait mourir sans ressources et sans abri. On peut discuter ce choix, montrant une Amérique pas très en forme et se demander si les Américains referaient le même aujourd’hui. C’était aussi une drôle de façon de chercher à faire connaissance. Sagan et ses collègues avaient délibérément choisi d’ignorer la part la plus sombre de l’humanité, en ne donnant pas à voir la guerre, la pauvreté, la maladie, le racisme ou le sexisme. Mais ces messages étaient tout de même présents, du moins pour nous qui pouvons les interpréter. Ils étaient présents dans le blues déchirant de Blind Willie Johnson, évoquant une situation qu’il avait affrontée de nombreuses fois – et avec lui, une bonne partie de l’humanité depuis qu’elle sur Terre : la tombée de la nuit sans endroit pour dormir. Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’on s’empresse de nous répondre.

 

Quand la musique est bonne: Mozart contre les Baoulés

Le troisième critère, lui, soulève une foule d’interrogations. Qu’est-ce que de la « bonne » musique ? À quoi ça ressemble ? Est-ce dû une qualité intrinsèque ou à un contexte de réception donné ? Chacun d’entre nous a certainement une opinion sur le sujet, mais nous devons bien reconnaître que cette opinion est loin d’être partagée au sein même de notre propre culture. Pire, nous ne sommes pas d’accord avec nous-même (votre top 10 des meilleurs albums de tous les temps tient-il plus d’une semaine?).

Drôle d’idée quand même, d’avoir intégré une notion aussi chargée de subjectivité que les chercheurs en sciences sociales et les musicologues prennent grand soin d’écarter pour cette raison dans leurs travaux ! Ferris devait a posteriori se risquer à définir la bonne musique comme « honnête, venant du cœur, pertinente, et par ailleurs représentative des qualités que nous associons plus généralement au bon art ». On ne peut que relever le flou consternant de cette définition qui ne fait que déplacer le problème à un niveau plus général (« le bon art », ah oui, fastoche). On pourra lui préférer le vieil Aristote qui, dans sa Poétique, relevait que la musique devait être jugée selon qu’elle produit ou non le plaisir escompté pour l’audience et l’occasion spécifiques pour lesquelles elle a été créée. Mais alors, relèvent Polansky Nelson, Moscow Nights aurait tout à fait mérité le voyage dans l’espace !

Évidemment, ça ne loupa pas, le critère bon ou pas bon fut un peu malmené dans l’opération. Si l’équipe eut le souci de consulter des experts pour sélectionner les musiques non européennes qu’ils connaissaient moins, ils furent un peu cavaliers pour la musique qu’ils connaissaient. Et c’est ainsi que la musique classique européenne se trouve un tantinet surreprésentée, comme si les extraterrestres devaient absolument se fader le second air de la Reine de la nuit de La Flûte enchantée plutôt que les polyphonies vocales baoulées pour comprendre quelque chose à l’être humain. Sagan se défendit de ce choix orienté par une pirouette peu glorieuse : c’était la culture d’appartenance des hommes qui avaient conçu le projet et le vaisseau spatial pour le porter.

Alors, finalement, Blind Willie Johnson, bonne idée ou pas ?

Je vous laisse juges. Si vous des suggestions pour la prochaine opération de ce genre, faites m’en part en commentaire, je transmettrai à la Nasa ; et si vous séchez, vous pouvez toujours trouver l’inspiration dans les autres billets du headbanging science.

La beauté de cette aventure, rétrospectivement, n’est-elle pas d’avoir envoyé dans l’espace un vrai disque ? Il y a quelque chose de rassurant, j’imagine, dans le fait de se dire que, même quand toutes nos collections terrestres personnelles auront disparu, il y aura toujours, quelque part, dans l’infini glacial, un pauvre vinyle solitaire.

 


[i] Voyager 1 s’éloigne du Soleil à la vitesse de 3,5 ua par an, ce qui représente environ 520 millions de kilomètres par an et doit coûter bonbon en courroie.

[ii] Platon, La République, Livre VII, 530d : « Il semble, répondis-je, que comme les yeux ont été formés pour l’astronomie, les oreilles l’ont été pour le mouvement harmonique, et que ces sciences sont sœurs, comme l’affirment les Pythagoriciens, et comme nous, Glaucon, nous l’admettons, n’est-ce pas ? » Platon reprend la théorie pythagoricienne des sons, ou l’harmonie des sphères, qui postule une correspondance entre distances interplanétaires et intervalles musicaux.

[iii] Nelson S., Polansky L., The Music of the Voyager Interstellar Record, Journal of Apllied Communication Research, Nov 1993.

[iv] La plaque de Pioneer est une plaque métallique embarquée à bord de deux sondes spatiales lancées en 1972 et 1973, Pioneer 10 et Pioneer 11, sur laquelle un message pictural de l’humanité est gravé à destination d’éventuels êtres extraterrestres : un homme et une femme représentés nus, ce qui fit scandale.

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